jacques clostermann il faut te présenté à la justice pas en politique

14 Septembre 2015

Livre que j,ai Ecrit est une partie des affaires de jacques clostermann

En 1992 je fais une rencontre qui va bouleverser ma vie et surtout la détruire ! C’est à cause
de cette rencontre que j’écris ce livre et mon histoire. Donc en 1992 j’ai une amie qui travaille
à la BNP et qui m’invite à une soirée entre amis au restaurant. Nous sommes huit et c’est là
que je rencontre Jacques Clostermann. Je ne sais pas pourquoi mais le feeling passe bien entre
nous. A table je suis face à lui, il me demande ce que je fais dans la vie, mon parcours. Je lui
dit que j’ai une agence de pub avec deux associés et amis, que je n’ai pas de diplômes, que
j’ai grandi à la D.A.S.S, que j’ai deux filles, que je suis marié. Il me parle de lui. Il est pilote à
Air Inter et il fait de la politique. Il est au RPR. Je lui dis moi aussi depuis mes dix huit ans. Il
me dit qu’il va faire les législatives dans les Pyrénées Orientales, dans le 66. En mars 1993 il
se présente dans la quatrième circonscription du canton de Céret. Il cherche une agence de
pub pour sa campagne. Il me demande si mon agence veut être son agence. Je lui dis oui,
superbe, merci ! La soirée continue. On a complètement oublié les autres. On a parlé pendant
trois heures. Vers la fin il me demande si je veux être son directeur de campagne. Je lui dis
oui, c’est superbe pour moi, j’ai l’impression que c’est une blague, un rêve. J’ai du mal à y
croire. Je me dis qu’il a dit ça mais qu’il va vite oublier. On se donne nos coordonnées, je
repars avec mon amie et je lui dit ce que m’a proposé Jacques Clostermann. Elle me dit :
« C’est superbe pour toi. Tu sais c’est une grande famille riche et très connue. Son père est un
héro de la guerre de 39/45, un homme politique puissant, un des fondateurs de l’UDR/RPR,
Actionnaire de Dassault aviation. J’espère que tu as dit oui ! » Je lui réponds : « Bien sûr ! »
Mais j’ai du mal a y croire. Je rentre dans mon studio. Je pense à cette soirée. Je me dit que
c’est un rêve, qu’il va oublier ce qu’il m’a dit ! Comment un homme comme lui peut
s’intéresser à un homme comme moi ? Deux univers nous séparent ! Le lendemain matin j’en
parle à mes associés, on regarde sur Internet qui est la famille Clostermann. Là on découvre
des dizaines de pages sur sa famille, son père est un des plus grands héros encore vivant. Il a
tout fait ! Moi je n’avais jamais entendu parler de cette famille. Le père était pilote pendant la
guerre 39/45, député, patron industriel, distributeur de l’avion Cesna en Europe, il intervient
même officieusement en Israël pendant la guerre des six jours sur les ordres de la France et
dépendait sûrement de la DGSE. Il a été proche du Général de Gaule, enfin une famille
puissante avec un réseau très puisant. Je m’en rendrai compte plus tard… Mes associés me
disent : « Si c’est vrai, c’est super ! » Je téléphone à ma femme pour lui parler de cette soirée.
Elle comme d’habitude elle s’en fout ! L’après-midi je reçois l’appel de Clostermann Jacques,
il veut me voir de suite pour parler de sa campagne. Il me demande de venir chez lui au
Chesnay (78). Je lui réponds ok j’arrive. J’appelle mes associés pour leur dire que
Clostermann venait de m’appeler et qu’il n’avait pas oublié ce qu’il m’avait dit. Mes associés
sont contents. Moi je suis excité, je crois à un rêve. J’arrive chez lui : un appartement superbe,
deux cents mètres pour lui tout seul ! Oui, il est divorcé et vit seul. Son appartement est un
petit musée : des photos du Général de Gaule avec jacques sur ses genoux, monsieur Chirac,
son père, des photos où Jacques pilote des mirages de chasse. Je suis impressionné, subjugué.
Il m’offre à boire un coca. Il ne boit pas d’alcool et moi non plus. Il ne fume pas, moi non
plus. Je lui parle de mon armée, des paras. Ça lui plait. Là on commence à parler de la
campagne législative. Il a l’investiture du RPR. Il m’explique qu’il faut faire une campagne à
l’américaine. Il a de l’argent et veut gagner, donc il faut mettre le paquet ! On prévoit quatre
tabloïdes en quadri à 100,000 exemplaires de quatre pages, quatre camions d’affichage mobile
plus des petites affiches 40x60, 30x60. Il me donne aussi le cahier des charges électorales
émis par la préfecture. Il me dit que si il gagne je serai son attaché parlementaire. Il me fait
rêver : on va faire de grandes choses ensemble. Il me dit qu’il a besoin d’un ami, d’un homme