Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

de confiance, car je vais être avec lui pratiquement vingt quatre heures sur vingt quatre et que je vais savoir et voir des choses privées. Alors il veut une confiance aveugle. Je lui dis que je suis un homme fiable, de bonnes mœurs, fidèle, un homme d’honneur et honnête. Et voila c’est parti la journée est passée très vite. Il fait déjà nuit. Il me dit de rester pour manger avec lui. A vingt trois heures je pars de chez lui. Je suis tellement excité que je téléphone à mes associés. Je leur explique la journée. Ils sont comme moi, excités, mais moi sûrement plus qu’eux. On se revoit souvent avec Jacques Clostermann. On met au point toute la campagne, et on descend au Boulou dans les P.O pour trouver une permanence et ouvrir les bureaux pour la campagne. On trouve facilement des locaux, il me fait prendre le bail au nom de l’agence de pub, il nous remboursera plus tard quand le compte de campagne sera ouvert. Suite à ma blessure par balles je fais une éventration. Nous sommes en janvier 1993, je suis hospitalisé à Agen, Lot et Garonne. Ça tombe mal je dois être au Boulou pour démarrer la campagne législative. Jacques Clostermann m’attend. Deux jours après l’opération je signe une décharge, achète une ceinture médicale et part pour le Boulou. Clostermann est soulagé : la campagne peut démarrer. Le soir Jacques Clostermann m’emmène à Montesquieu à la propriété de son père Pierre Clostermann. Sur le mur de la propriété il y a une grande plaque bleu blanc rouge du général De Gaulle pour Pierre Clostermann. Il y a deux maisons celle du père de Jacques Clostermann et une pour les enfants, on va vivre la pendant toute la campagne, le lendemain Jacques veut me présenter à son père il me dit que son père veut me connaître et on est invités à déjeuner, à midi on monte à la maison de son père, une grande maison, là il me présente son père Pierre Clostermann: homme de 1m 90, 100 kilos enfin je crois! Il est impressionnant et il et courtois, sûr de lui, un grand homme avec un grand H. Il me dit : vous avez été parachutiste c’est bien, il me remercie d’aider son fils Jacques et me fait visiter la maison, il me montre le bureau de son père, un bureau immense, un vrai musée des photos des homme les plus connus au monde, il est en photo avec le général de Gaule, presque tous les grands hommes politiques de France et du monde comme on n’en voit plus aujourd’hui. Des médailles partout, je suis très impressionné ! On passe à table : très impressionnant ! On est debout devant la table, chacun devant sa chaise, Pierre Clostermann arrive s’assoit et il nous dit qu’on peut s’asseoir, la mère de Jacques arrive : elle dit bonjour, une femme grande, distinguée, un visage doux gentil, le père de Jacques appelle sa femme Cocote ! Vous pouvez faire servir, Pierre vouvoie sa femme ! Pour moi c’est bizarre de vouvoyer sa femme, mais chez les bourgeois c’est courant, pour moi c’est la première fois que je déjeune chez des bourgeois, mais bon si c’est comme sa, moi çà ne me dérange pas ! L’après midi on repart sur le terrain, la quatrième circonscription à 70 communes, donc beaucoup de boulot et de terrain à parcourir, la campagne nous prenait quinze à seize heures par jour voire plus certain jour, pour l’instant la campagne se passe bien, les camions d’affichage tournaient sur la zone, la poste venait de distribuer le premier magazine, j’avais pris sur moi de mettre dans le journal une blague sur le CDS, je vous la raconte : Un peut d’humour devant ce gâchis ! Alors voila : un petit garçon pleure dans la rue, un monsieur s’arrête devant le petit garçon et lui demande pourquoi pleures-tu, le garçon répond pas, le monsieur insiste, tu veux que je t’emmène chez ton papa, non mon papa me bat toujours, alors tu veux aller chez ta maman, non elle aussi me bat toujours, alors tu veux aller où, je veux aller aux CDS, eux ils ne battent jamais personne ! Cette histoire n’est pas de moi mais je l’ai trouvée sympa. Le journal plait beaucoup, on avait des compliments de tout le monde, même le Figaro a fait un article sur moi, j’été content pour un garçon de la D.A.S.S, sans diplôme, je me débrouille bien. Jacques lui n’était pas très bon, il se disputait avec tout le monde d’autant plus qu’il n’avait pas eu l’investiture RPR, mais celui du CNI, un des plus vieux partis politiques très à droite, mais Jacques était soutenu officieusement par le RPR. Comment faire gagner la gauche? Une officine RPR! Tous les membres du RPR du canton font d’ailleurs campagne

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :